Petit rappel, ce site est un blog et non un site de vente. Il contient des impressions du moment, des histoires et autres divagations. En attendant que nous ayons un vrai e-commerce, j’invite les personnes qui souhaitent connaitre nos nouveautés à se connecter à notre page FaceBook:
La
vape est un outil d’aide à la cessation tabagique. La qualité de
nos conseils est importante dans la démarche d’arrêt. Le choix
de l’appareil, de l’arôme et du dosage sont décisifs dans le
processus. Mais comment pouvons-nous évaluer l’efficacité de notre
travail ? Nous avons constaté un biais d’analyse majeur : Les
clients contents reviennent nous voir. A l’inverse un client
insatisfait peut soit arrêter la vape, soit aller dans une autre
boutique où il va se plaindre du piètre service reçu chez nous. On
ne dispose que rarement des retours négatifs et donc on se croit en
toute bonne fois excellents. A l’inverse nos confrères nous semblent
incompétents car nous avons récupérés certains de leurs clients
insatisfaits. Le problème surviens lorsqu’on découvre que chaque
boutique, en particulier celles dont nous avons eu des retours
catastrophiques, pense également être la meilleure boutique du
monde et qu’elle trouve pour ce faire une justification qui n’est pas
étayée par des chiffres.
Cela
nous amène à une remise en question impossible car ce sont les
échecs qui nous permettent de nous améliorer. Quelle est la
meilleure approche lorsqu’on souhaite aider un fumeur à passer à la
vape ? Chacun voit midi à sa porte.
Pour
y voir plus clair la boutique Fumerolles a mis en place un système
de suivis de ses clients de manière à récolter non seulement les
retours positifs, mais également les retours négatifs. Ce travail
n’a pas de prétention scientifique. Nous avons fait de notre mieux
mais cela ne remplace en rien une étude indépendante, randomisée
et validée. Parmi les limitations de notre travail, il faut
mentionner le fait que nous nous basons sur les réponses reçues et
que le taux de réponse est de 40% environ. Nous ne savons pas ce qui
est arrivé aux 60% de non-répondants. Une autre limitation de cette
étude est qu’elle ne s’applique qu’à notre propre façon de
travailler, nous ne disposons d’aucune comparaison.
Matériel
et Méthode
Nous
avons effectué durant un an une procédure « primo » auprès de
chaque vapoteur débutant. Au total nous avons collecté une fiche
pour 877 fumeurs entre septembre 2018 et septembre 2019. Avec chacune
de ces personnes, nous avons remplis un formulaire pour évaluer leur
« profil tabagique ». Cela comprenait un questionnaire classique de
tabacologie, le « Fagerstrom » ainsi que diverses autres questions
destinées à estimer la consommation journalière en nicotine du
fumeur. Puis le primo-accédant
a effectué une série de tests pour voir quel type d’appareil lui
convient le mieux, quel dosage de nicotine il supporte et quels
arômes lui conviennent.
Lorsque
notre “diagnostique” pointait vers une faible dépendance
physique, nous avons privilégié le plaisir de vapoter. Typiquement
des personnes allumant leur première cigarette plus d’une heure
après le lever et qui peuvent passer plusieurs jours sans fumer,
par exemple si elles sont malades.
Lorsqu’on
suspectait une forte dépendance physique, on encourageait le client
à choisir un fort dosage de nicotine. Typiquement de gros fumeurs
allumant leur première clope du matin moins de 5 minutes après le
réveil, ou qui appréhendent l’idée de prendre l’avion en raison
de la peur du manque de nicotine.
Après
avoir remplis le formulaire, effectué les tests et donné nos
conseils la personne choisissait l’appareil, l’arome et le dosage de
nicotine librement et nous notions le choix de la personne. En
fonction de notre évaluation et du matériel / dosage choisis, nous
informions le client de combien de réservoirs correspondait selon
nous à leur consommation actuelle de nicotine, le but étant de
commencer la vape sans effet de manque. Nous ne conseillons pas de
baisser le taux de nicotine avant une période sans aucune cigarette
de deux à trois mois. Le choix de baisser la nicotine est propre à
chacun et nous assistons le client quel que soit son choix. Il est à
noter que l’évaluation de la consommation de nicotine est très
imprécise, la façon de fumer influence beaucoup la quantité de
nicotine absorbée par cigarettes. Selon certaines études, la
quantité de nicotine prise à chaque cigarette peut varier de 1 à 3
mg suivant comment la personne inhale, avec une moyenne de 1.3mg
(roullées = le double). Le type de cigarette (légère ou forte) ne
changerait en revanche pas significativement la quantité de nicotine
inhalée.
Nous
pensons utile d’indiquer à chaque client combien de e-liquide
correspondrait selon nous à son besoins en nicotine journalier car
souvent, le primo-vapoteur se plaint de devoir vapoter “tout le
temps”, la vape étant moins efficace qu’une cigarette.
Après
un certain temps, au minimum deux semaines mais parfois plus, nous
avons envoyé un petit sondage par e-mail à ces personnes pour leur
demander si elles étaient parvenues à arrêter de fumer. Nous avons
collecté 350 réponses dont voici le résumé.
Résultats
et Discussion
L’âge
moyen des personnes qui sont venues nous voir est de 37 ans. Un peu
plus d’hommes que de femmes font le pas (55% d’hommes contre 45% de
femmes).
Le taux de personnes reportant avoir arrêté de fumer selon notre sondage était de 53% (Figure 1).
A l’origine, nous avons commencé ce suivi pour savoir quel taux de nicotine est le plus à même d’aider à en finir avec le tabac (Figure 2).
Il
existe un courant de pensée qui recommande de forts dosages sur du
matériel “mouth to lung” (MTL). Comme déjà dit, nous
conseillons généralement le taux qui nous semble le plus adapté,
on ne peut donc en aucun cas appliquer ces résultats en faisant
l’impasse sur le “diagnostique vapologique”. Seul un test
randomisé permettrait de voir si un type unique de matériel
conseillé globalement à tous les primo pourrait être efficace, ce
que nous ne souhaitons pas faire car selon nous cela pénaliserait
nos clients.
Relation watt-dosage. Pour chaque type de vape, une fourchette de dosage nous semble adapté. Il est impossible de vapoter à un fort taux de nicotine à haut wattage (18mg/ml et 100 watt). Le tableau ci-dessous est à mettre en relation avec le matériel (Figure 3). On recommande de ne pas dépasser 6mg en DL (30W ou plus). De 8 à 13 mg/ml on recommande un tirage medium ( 15 à 25 watt). De 14 à 18mg/ml on propose un tirage MTL (max 14W) et au-delà de 18 il s’agit de sels de nicotine, dans un “POD” car la nicotine “free base” procurerait un hit trop important
Et les fumeurs ? Nous avons regardé comment se passait leur consommation. Parmi les réponses obtenues, la grande majorité sont des vapo-fumeurs (Figure 4). Cela nous fait penser que les personnes ayant abandonné la vape n’ont généralement pas répondu au questionnaire, mais nous n’avons pas d’indices à ce sujet.
Nous avons regardé le taux de personnes qui ont déclaré avoir arrêté de fumer en fonction de l’âge et du nombre de cigarettes fumées (Figures 5a et 5b). Sans surprise, plus une personne fume est plus il lui est difficile d’arrêter. Les personnes de plus de 50 ans ont plus de difficulté à arrêter que la tranche d’âge de 31 à 49 ans. Une surprise cependant, les moins de 30 ans ont de la peine à cesser de fumer. Parmi les explications possibles, l’insouciance de la jeunesse pourrait faire qu’ils sont moins conscients des méfaits du tabac, qu’ils ont plus de peine à planifier les choses et que leur motivation à l’arrêt est plus faible.
Ces temps, aux USA, la mode est à l’interdiction des arômes car ils cibleraient spécifiquement les jeunes. Voici quels arômes nos clients ont pris lors de leur premier achat (Figure 6).
Le dosage choisis change en fonction de l’âge du client. Les jeunes ont globalement plus tendance à préférer la grosse vape en DL, donc des taux de nicotine bas (figure 7). A l’inverse les personnes de plus de 50 ans ne vont choisir un faible dosage que très rarement et généralement que parce que c’est le seul type de vape qu’ils supportent.
Et
ensuite ?
Nous
avons parfois reçu de vives critiques de la part de confrères qui
pensent que leur façon de faire est meilleure que la nôtre, que
nous devrions travailler comme eux. Si une méthode devait s’avérer
plus efficace qu’une autre, il est clair que chaque vendeur-conseil
en vaporisateur personnel se devrait de l’adopter, d’autant que la
cessation tabagique de chacun de nos clients est la meilleure
publicité qui puisse exister: C’est elle qui nous amène, de la
bouche d’un vapoteur à l’oreille de fumeurs, de nouveaux clients.
Une des tendances en France, celle relayée entre autres par le
journal Vap’You, consiste à travailler principalement en MTL à de
forts taux de nicotine. A l’inverse en Suisse Romande, la tendance
est de travailler avec du matériel à plus haut wattage et un taux
de nicotine plus faible. Cependant à notre connaissance ces
pratiques sont basées sur l’expérience et des connaissances
théoriques de chacun et non sur une étude comparative chiffrée
entre diverses méthodes de travail. A quel titre devrions-nous
prêter plus de crédit à l’expérience d’un autre professionnel
plutôt qu’à notre expérience propre ?
La
présente publication a pour but de susciter l’envie d’une
collaboration entre différentes boutiques. Nous souhaitons relancer
une étude similaire dans un cadre élargis, en collaboration avec
d’autres, avec si possible la supervision d’un scientifique de
manière à améliorer notre protocole de suivis. Nous pensons que
c’est la meilleure manière d’établir une méthodologie légitime et
validée.
S’il
était possible de définir quelle méthode de travail est optimisée,
nous serions ensuite apte à créer une formation spécifique aux
assiciations de professionnels suisses, étape cruciale tant pour la
satisfaction de nos clients que pour la reconnaissance officielle de
notre contribution à la lute contre le tabac.
Fumerolles, Nicolas Michel, le 21 février 2020. Relecture : Jérémy Boillat
Ce matin, Addiction Suisse a publié un communiqué de presse qui fait grand bruit. Ils s’alarment du fait que les jeunes expérimentent la vape. L’étude elle se trouve ici.
Ce que dit Addiction Suisse : 50.9% des garçons et 34.8 des filles de 15 ans ont déjà expérimenté la vape, cela pourrait favoriser l’émergence d’une nouvelle génération d’accros à la nicotine, voir même pousser les jeunes à fumer.
1) Ils craignent “l’émergence d’une nouvelle génération d’accros à la nicotine”
En consultant le résultat de leurs études je vois en page 63 que 16% des garçons de 15 ans qui ont fumé au moins une fois dans leur vie en sont dépendants puisqu’ils fument tous les jours. On voit donc à quel point le tabac est addictif. En revanche il a été prouvé que les patch ne sont pas addictifs. Ce n’est donc pas parce qu’un produit contient de la nicotine qu’il est automatiquement et systématiquement addictif. Qu’en est-il de la vape ? L’étude ne prends pas la peine de quantifier le nombre de garçons de 15 ans qui vapotent tous les jours, mais selon l’étude ESCAPAD 2017 ils seraient 1.9% à 17 ans. Or selon Addiction Suisse 2% environ des jeunes disent vapoter pour ne pas fumer, c’est à dire qu’ils sont devenus dépendants à la nicotine à cause de la cigarette et qu’ils utilisent la vape pour diminuer les risques, pour échapper à un produit nocif. On voit donc qu’il n’y a pas d’évidence à ce que les jeunes qui ont expérimenté la vape deviennent accros à la nicotine.
Dans le cadre de cette étude, Addiction Suisse aurait pu facilement analyser le caractère addictif de la vape, je pense qu’ils ne le font pas car ils savent parfaitement que la vape n’est pas addictive.
2) Addiction Suisse dit que la vape pourrait “pousser les jeunes à fumer”.
Selon leur étude en page 74, les garçons de 15 ans ayant fumé au moins 1 cigarette au cours de leur vie était stable et élevée (environ 60%) de 1986 à 2010. L’année où la vape débarque en Suisse, en 2014, cette prévalence chute. En 2018, la baisse se confirme pour arriver à 35%, presque la moitié de ce qu’elle a été durant 25 ans. L’arrivée de la vape ne coïncide donc pas avec une hausse de la prévalence tabagique mais au contraire à une baisse. On peut donc non seulement exclure l’idée comme quoi la vape pourrait “pousser les jeunes à fumer”, mais on est même en droit de se demander si la vape ne rendrait pas la clope obsolète, ringarde.
Voici ma réponse à Addiction Suisse, hélas écrite le jour même sous de coup de la colère et sans même avoir pris le temps de lire l’étude à laquelle il faisaient référence.
Bonjour
Suite à votre communiqué de presse, en tant que professionnel de la vape et représentant romand de la SVTA, je me permets de vous faire part de ma réaction.
Tout d’abord, le problème avec le tabac n’est pas la dépendance à la nicotine mais la nocivité de la combustion. Si le tabac ne tuait pas 9500 personnes chaque année en Suisse, on ne se battrait pas contre ce fléau. Personne ne se préoccupe de savoir combien de personnes sont dépendantes des transports publics ou du café car ce n’est pas un drame.
Deuxièmement, les données que vous publiez sont trompeuses. Vous semblez confondre expérimentation et usage régulier avec nicotine. Il aurait pourtant été simple de collecter cette petite précision supplémentaire. Cette confusion a pour effet d’alarmer la population et les politiques contre la vape ce qui pourrait protéger le tabagisme. La nuance est évidente et vu vos compétences, vous le savez parfaitement. Si l’expérimentation virait à la dépendance, ce serait préoccupant, je vous l’accorde. Mais ce n’est pas le cas comme nous l’a confirmé plusieurs fois l’enquête ESCAPAD : Bien que l’expérimentation soit importante, seuls 1.8% des jeunes vapotent quotidiennement et ce sont en très grande majorité des fumeurs ou d’anciens fumeurs.
Troisièmement, après avoir confondu expérimentation et dépendance, vous glissez sur l’effet passerelle, ce qui suggère encore plus de votre part une volonté de protéger le tabagisme. Dans les pays où la vape prolifère depuis suffisamment longtemps pour qu’on puisse en mesurer l’impact, on constate une baisse de la prévalence tabagique chez les jeunes. Ceci autant en France, en Angleterre qu’aux USA. Dans ces conditions, comment pouvez-vous étayer une prétendue transition de la vape au tabac ?
Quatrièmement, le vrai problème n’est pas la hausse du vapotage mais la stagnation de la prévalence tabagique en Suisse. La lute anti-tabac actuelle a montré ses limites, vu le déroulement des débats dans les chambres fédérales ce n’est hélas pas la LPTab qui va améliorer la situation. Il est donc grand temps d’inclure la réduction des risques à la politique anti-tabac.
Cinquièmement, personne ne conteste l’interdiction de vente de produits de la vape aux mineurs. C’est une nécessité que les milieux de la vape soutiennent. Nous avons à ce sujet créé un codex où nous nous interdisons de vendre de la nicotine aux mineurs. Cependant, alors que vous critiquez le fait qu’il n’y ait pas de limite d’âge au niveau fédéral pour la vape, vous ne pipez mot de l’absence d’interdiction pour le tabac, pourtant bien plus nocif.
Cela démontre encore une fois que vous vous accommodez somme toute très bien du tabagisme et que ce qui vous dérange, c’est qu’un nouvel outil que vous ne maîtrisez ni ne comprenez vienne perturber votre routine et vos dogmes.
Voilà quelques semaines, l’OSAV (office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires) a convoqué tous les acteurs de la vape à participer à une table ronde dans le but de créer une auto-régulation.
Nous (la SVTA, dont je suis le représentant romand) sommes donc allés à Berne écouter et voir ce qu’il est possible de faire. S’en est suivis une série de réunions dans laquelle l’OSAV nous demande de ne pas vendre de vape aux mineurs alors que dans certains cantons, on a le droit de vendre du tabac aux enfants – à Genève notamment.
Si sur le principe nous souhaitons adopter une attitude responsable, nous ne voulons pas que les règles qui régissent un produit servant à arrêter de fumer soient plus restrictives que les règles qui régissent le tabac. En Suisse Romande, selon le monitorage Suisse des addictions, plus d’un jeune sur six entre 15 et 17 ans fume.
Tout n’est pas encore joué, on est en cours de discussion mais en attendant on a remis notre codex à jour.
A noter également que actuellement la mode est que chaque canton se mette à réglementer la vape comme s’il s’agissait d’un produit du tabac. A Genève par exemple, alors qu’il est légal de vendre un paquet de clope à un gosse, depuis qu’on a enfin le droit de vendre des e-liquides avec nicotine il devient soudainement urgent de protéger nos chères têtes blondes contre les méfaits de la vape. De quoi vous donner envie de vomir quand on sait que le tabac tue 9500 personne en Suisse chaque année et que la vape n’a jamais tué personne à ce jour, malgré 40 millions de vapoteurs de par le monde et 13 ans de recul.
Si vous souhaitez agir pour défendre vos droits de vapoteurs tant qu’il est encore temps – par exemple pour avoir le droit de tester vos jus en boutique, ce qui ne saurait être toléré longtemps si on en crois les projets de loi – vous devriez alors rejoindre Helvetic Vape, l’association Suisse des vapoteurs.
Suite à votre sujet sur la vape vendredi 12 janvier dans l’édition du 19h30, je me permets de vous écrire en tant que professionnel de la vape et représentant romand de la Swiss Vape Trade Association (SVTA).
Pour que vous puissiez comprendre mon point de vue, je vais reprendre tous les arguments du Dr Chung-Yol et les appliquer à l’eau.
Vous pourrez constater que si ce que vous dites sur la vape fait peur, ça n’est finalement pas si dramatique : Le risque zéro n’existe pas mais le degré de “dangerosité” est à relativiser.
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L’autre jour à la Migros, j’ai vu un gosse de 12 ans acheter une bouteille d’eau !!!
S’il vous plaît, faite venir à nouveau le médecin cantonal, le Dr Chung-Yol Lee.
Il pourra vous confirmer en direct les faits suivants :
– L’eau est un solvant
– L’eau peut contenir des traces de métaux lourds
– Boire de l’eau à la bouteille dans la rue pourrait re-normaliser l’alcoolisme.
Éventuellement des jeunes qui n’ont jamais consommé de bière pourraient commencer par boire de l’eau et devenir alcoolique.
(le lien de cause à effet n’a jamais été démontré mais comment résister aux attraits du sophisme de la pente savonneuse ?)
Le grand problème c’est que pour l’heure l’eau tombe sous le coup de la loi sur les produits alimentaires et non pas sous le coup de la loi des produits pharmaceutiques.
Les producteurs ne sont donc pas soumis au principe de la transparence dans le procédé de fabrication.
Il y a donc de nombreux fabricants et de nombreux produits. Impossible de les analyser tous.
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Comme vous le voyez, on peut effrayer les gens sur n’importe quel sujet en disant presque la vérité (mais pas toute), il suffit d’appliquer un traitement négatif.
C’est ce que vous avez réussi au sujet de la vape vendredi.
Un petit détail à rectifier : En Europe, suite à la TPD (directive sur les produits du tabac) chaque e-liquide vendu doit faire l’objet d’une notification.
C’est ainsi que 89’000 e-liquides ont été analysés en laboratoire, créant un nouveau segment de marché sans pour autant diminuer les cas d’intoxications qui n’existaient déjà pas avant.
Il est donc possible de les analyser tous, et ils le sont.
Vous affirmez que “pour les professionnels de la santé, le produit en lui-même reste dangereux”
Pour un nombre grandissant de scientifiques et de professionnels de la santé – dont le GREA – la vape représente une opportunité sans précédent dans la lutte contre le tabagisme.
La réduction des risques fait partie de la politique des 4 piliers adopté par la confédération.
L’interdiction de vente de e-liquides contenant de la nicotine est une entrave au principe du cassis de Dijon dépourvue de base légale.
Nous attendons depuis 2 ans maintenant l’issue de notre recours à ce sujet.
Note : Lorsque plusieurs études se contredisent, les scientifiques procèdent à une méta-analyse et à une revue systématique pour confronter les différents résultats, trouver des évidences et tirer des conclusions.
Une méta-analyse a plus de poids qu’une simple étude car elle diminue les biais méthodologiques et additionne les résultats.
Les méta-analyses existantes sur la vape concluent à une réduction des risques d’au moins 95% et à l’absence d’effet passerelle.
Notez encore que je ne cautionne pas le fait qu’un shop vende une cigarette électronique à un gosse de 12 ans.
A vrais dire, je vais même jusqu’à douter que ce fait soit réel et qu’il se soit produit dans un shop spécialisé.
Dans le contexte politique actuel, où un projet de loi est en cours et qu’une initiative “Protéger les enfants et adolescents face à la publicité pour le tabac” est en préparation, ne serait-ce pas une simple manipulation politique ?
Avez-vous vérifié vos sources ?
Suite à votre reportage, le public a retiré une image négative de la vape, un outil qui sauve des vies.
Ce qui n’a pas été dit :
– Le tabac tue 9500 personnes en Suisse chaque année
– Le sucre tue aussi, 1300 personnes sont mortes en Suisse d’un diabète sucré en 2015.
– La vape, avec 13 ans d’existence et environ 30 millions d’utilisateurs de par le monde, n’a jamais tué personne. La vape est probablement beaucoup moins nocive que le Coca. Êtes-vous choqué de voir un enfant boire un coca ?
– Malgré des décennies de luttes anti-tabac, environ 30% de la population Suisse fume. La lutte contre le tabac est un échec.
– La vape est l’outil de cessation tabagique le plus efficace dont on dispose actuellement.
– Les jeunes de 15 à 25 ans sont la tranche d’âge de la population la plus touchée par le tabagisme.
– Nombres de fumeurs ont commencé à fumer à 12 ans. Et ce même dans les cantons où la vente de cigarette est interdite aux mineurs. L’interdiction n’est donc pas une solution, même si dans le cas du tabac elle tombe sous le sens.
– Plus une personne commence à fumer tôt, plus il lui sera difficile d’arrêter.
– Interdire aux jeunes fumeurs l’accès au moyen le plus efficace pour arrêter de fumer ne protège pas les jeunes, cela protège le tabac.
– Aux USA, dans les états qui n’ont pas interdit la vape aux mineurs on a constaté une diminution du tabagisme chez les ados.
– Lorsque ces mêmes états ont interdit la vape aux mineurs, la prévalence tabagique chez les jeunes a augmenté à nouveau pour revenir au stade initial.
Ce que j’écris ici est issu de données scientifiques.
Si vous avez le moindre doute ou simplement un quelconque intérêt,
c’est très volontiers que je vous envoie en référence la liste des études et méta-analyses sur lesquelles je me base.
Je me tiens également à votre entière disponibilité pour défendre les points ci-dessus de vive voix.
Avec néanmoins mes sincères salutations
Nicolas Michel
P.S.
Dans la mesure où c’est une affaire de santé publique, je me permet de poster mes propos à divers endroits sur le net pour que cette réponse soit publique.
Un client m’envoie ce mail qu’il me propose de mettre en ligne, donc le voici.
Copy-paste sans retouche, merci Mathieu pour ces éloges !
Bonjour Nicolas, bonjour la Fumerolles family,
Avant tout je voulais poster ce qui suit comme commentaire sur le site mais j’étais pas sûr de savoir où alors voilà je passe par le mail, mais vu que je vais dire que du bon n’hésitez pas à le rendre public si ça vous dit, tout ou une partie, vous pouvez même mettre mon nom.
Fumerolles à Lôz, c’est un putain d’bon shop !!! D’abord on le trouve sur le Net parmi d’autres et c’est pas encore transcendant mais on subodore déjà l’amour de la bonne vape en survolant le blog. Une fois sur place on est accueilli comme un pape, avec le sourire. Et là, festival de juices sur dripper ! D’la balle ! On repartira forcément avec un nouveau putain d’bon jus. Et pas cher ! la plupart sont des concentrés vendus avec une base PG/VG (à choisir !) faite maison et donc pas cher et franchement bien, j’y suis allé 3 fois et à chaque fois j’étais hypercontent de mes achats en testant à la maison. Là 1ère fois j’y suis allé pour des accus et j’en i acheté deux, chargés, de bonne qualité (avec un étui offert, merci). Et du Guanabana. Bim, révélation. Donc rebelotte 2 semaines plus tard, le plein de Guana, du juice vert malaysien (Full Moon) qu’est tellement frais que t’as plus besoin de Vicks et un jus genre tabac blond qui se vape facile. Aucun n’est décevant ou écoeurant.
Je continue mon chemin dans le monde de la vape en passant par des shops à Yverdon (accueil zéro), Pontarlier (nana supersympa liquide bof) , Berne (je me suis fait vendre un drippertank coilart qui me pose que des problèmes), Fribourg (bien, rien à redire, acheté l’ato Crown III, satisfait), bref tous un cran en dessous de Fumerolles au niveau des conseils, des tests et de l’accueil.
Aujourd’hui, samedi 9 septembre 2017, je passe près de la gare de Lausanne, donc obligé de passer chez Fumerolles, et je suis à nouveau super bien reçu et conseillé. Livraison de Guanabana en attente (donc je reviendrai bientôt !), quelques juices sympas à dripper et une bonne discussion avec un des vendeurs (queue d’cheval) très sympa, je repars avec du juice Charlemagne (tuerie pour les amateurs de goût tabac) et un rdta Limitless ijoy que je pompe goulûment à l’instant même à 80 W : une vraie tuerie ! (ok j’ai vidé une fiole de 10 ml en 1h mais j’peux pas m’arrêter). Monté en double coil avec les deux coils, fournis dans le packaging ! Pour moins de 40 bals !!!! Une nouvelle dimension de la vape ! Sérieux ça fait que deux mois que je clope plus et depuis une semaine j’avais envie d’cloper, mais là c’est de nouveau bon pour un moment !
Longue vie à Fumerolles ! Je vais bientôt vous amener des potos de Fribourg ! (qui doivent faire partie d’un club pour éviter d’avoir du 0 ml/mg…)
Force et robustesse.
Mat. G.
Lundi prochain, le 26 juin, aura lieu la première d’Une soirée sans fumée
Venez déguster une bonne bière et vapoter.
Une fois n’est pas coutume la Mise en Bière ouvre ses portes un lundi pour une soirée bières & vape.
Vous êtes fumeurs ?
venez découvrir la vape, une méthode de réduction des risques qui a fait ses preuves pour vous aider à arrêter de fumer.
En présence de spécialistes et conseillers, vous pourrez poser vos questions, déguster, essayer divers modèles, divers styles de vape et plein de e-liquides, tout en dégustant une excellente bières artisanale.
Vous êtes vapoteur ?
Venez partager votre expérience, rencontrer d’autres vapoteurs, tester leur matos et leurs jus et passer un bon moment.
Mon pote Nébo vient me rejoindre au shop Fumerolles comme vendeur-conseil en vaporisateur personnel. Vapoteur passionné, ça fait à présent un an qu’il a décroché de la clope et qu’il squatte le shop régulièrement, parfois à me donner un petit coup de main et donc certains d’entre vous le connaissent déjà. Il est déjà à l’aise sur pas mal de modèles de reconstructible et connais déjà bien ma gamme de jus. S’il n’est pas un zébulon comme moi à essayer tout ce qui peut se mettre dans un ato, il a sans doute un gout plus sûr que le mien en matière de jus et saura sans-doute vous conseiller avec aplomb.
Le but de son engagement est de développer la partie vente en ligne, à terme, de façon à ce que vous ayez un catalogue pour savoir ce que nous avons à vendre. Cela permettra aussi d’étendre les horaires : On sera désormais ouvert du lundi au vendredi de 11h à 19h plus le samedi de 10h à 17h.